retour

Bible de Jérusalem

Néhémie 1-2

LE LIVRE DE NÉHÉMIE

Introduction aux livres d’Esdras et de Néhémie

Vocation de Néhémie : sa mission pour Juda.

1 Paroles de Néhémie, fils de Hakalya.a

Au mois de Kisleu, la vingtième année,b comme je me trouvais dans la citadelle de Suse,

a Ici commence le mémoire de Néhémie, voir l’Introduction.

b Du roi Artaxerxès Ier (465-424), cf. 2.1, soit décembre 446.

2 Hanani, l’un de mes frères, arriva avec des gens de Juda. Je les interrogeai sur les Juifs — les rescapés restés de la captivité — et sur Jérusalem. 3 Ils me répondirent : « Ceux qui sont restés de la captivité,c là-bas dans la province, sont en grande détresse et dans la confusion, il y a des brèches dans le rempart de Jérusalem et ses portes ont été incendiées. »d

c Le peuple fidèle revenu de l’Exil, groupé autour de Jérusalem. Cf. Esd 1.4 ; 6.15 ; Isa 4.3.

d La préoccupation de rebâtir les murs de Jérusalem se fait jour durant l’Exil, Isa 54.11-12, et après, Isa 60.10-17 ; Za 2.5s. L’initiative date probablement du temps de Xerxès, Esd 4.6, et est clairement attestée sous Artaxerxès, Esd 4.12-13, 16. Elle apparut comme une revendication d’autonomie, qui risquait de léser les droits acquis de Samarie. D’où l’opposition samaritaine qui arracha au pouvoir perse un arrêt brutal de la construction, Esd 4.23. C’est à cet événement récent qu’Hanani fait allusion.

4 À ces mots, je m’assis et pleurai ; je fus plusieurs jours dans le deuil, jeûnant et priant devant le Dieu du ciel.

5 Et je dis :e « Ah ! Yahvé, Dieu du ciel, toi, le Dieu grand et redoutable qui garde l’alliance et la grâce à ceux qui l’aiment et observent ses commandements,

e La prière de Néhémie est inspirée du Deutéronome.

6 que ton oreille soit attentive, et tes yeux ouverts, pour écouter la prière de ton serviteur. Je te l’adresse maintenant, jour et nuit, pour les Israélites, tes serviteurs, et je confesse les péchés des Israélites que nous avons commis contre toi : moi-même et la maison de mon père, nous avons péché ! 7 Nous avons très mal agi envers toi, n’observant pas les commandements, lois et coutumes que tu avais prescrits à Moïse, ton serviteur. 8 Souviens-toi cependant de la parole que tu prescrivis à Moïse ton serviteur : « Si vous êtes infidèles, je vous disperserai parmi les peuples ; 9 mais si, revenant à moi, vous observez mes commandements et les pratiquez, vos bannis seraient-ils à l’extrémité des cieux, je les en rassemblerais et les ramènerais au Lieu que j’ai choisi pour y faire habiter mon Nom. » 10 Ils sont tes serviteurs et ton peuple que tu as rachetés par ta grande puissance et à la force de ton bras ! 11 Ah ! Seigneur, que ton oreille soit attentive à la prière de ton serviteur, à la prière de tes serviteurs, qui se plaisent à craindre ton Nom. Je t’en supplie, accorde maintenant le succès à ton serviteur et obtiens-lui bon accueil devant cet homme. »
J’étais alors échanson du roi.

2 Au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxès,f comme j’étais chargé du vin, je pris le vin et l’offris au roi. Je n’avais, auparavant,g jamais été triste.

f Mars-avril 445.

g « j’étais chargé » grec ; « il était chargé » hébr. — « auparavant » lepanîm conj. ; « devant sa face » lepanayw hébr.

2 Aussi le roi me dit-il : « Pourquoi ce triste visage ? Tu n’es pourtant pas malade ? Non, c’est assurément une affliction du cœur ! » Je fus pris d’une vive appréhension 3 et dis au roi : « Que le roi vive à jamais ! Comment mon visage ne serait-il pas triste quand la ville où sont les tombeaux de mes pères est en ruines et ses portes dévorées par le feu ? » 4 Et le roi de me dire : « Quelle est donc ta requête ? » J’invoquai le Dieu du ciel 5 et répondis au roi : « S’il plaît au roi et que tu sois satisfait de ton serviteur, laisse-moi aller en Juda, dans la ville des tombeaux de mes pères, que je la reconstruise. » 6 Le roi me demanda — la reine était alors assise à ses côtés — : « Jusques à quand durera ton voyage ? Quand reviendras-tu ? » Je lui fixai une date, qui convint au roi, et il m’autorisa à partir. 7 Je dis encore au roi : « S’il plaît au roi, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs de Transeuphratène, afin qu’ils me laissent passer jusqu’à ce que j’arrive en Juda ; 8 et aussi une lettre pour Asaph, l’inspecteur du parc royal, afin qu’il me fournisse du bois de construction pour les portes de la citadelle du Temple, le rempart de la ville et la maison où j’habiterai. » Le roi me l’accorda, car la main bienveillante de mon Dieu était sur moi.

9 Je me rendis donc chez les gouverneurs de Transeuphratène et leur remis les lettres du roi. Le roi m’avait fait escorter par des officiers de l’armée et des cavaliers.

10 Quand Sânballat, le Horonite, et Tobiyya, le fonctionnaire ammonite,h furent informés, ils se montrèrent fort contrariés qu’un homme fût venu travailler au bien des Israélites.

h Sânballat est connu comme gouverneur de Samarie. Tobiyya était, sous ses ordres, un juif gouverneur d’Ammon.

Décision de rebâtir le rempart de Jérusalem.

11 Arrivé à Jérusalem, j’y restai trois jours. 12 Puis je me levai, de nuit, accompagné de quelques hommes, sans avoir confié à personne ce que mon Dieu m’avait inspiré d’accomplir pour Jérusalem, et sans avoir avec moi d’autre animal que ma propre monture. 13 La nuit donc, sortant par la porte de la Vallée, je me rendis devant la fontaine du Dragon, puis à la porte du Fumier : je fis l’inspection du rempart de Jérusalem, où il y avait des brèchesi et dont les portes avaient été incendiées.

i « du rempart » mss, grec, Vulg. ; « des remparts » hébr. — « où il y avait des brèches » hameporaçîm conj. ; « qui étaient détruits » ’asher hem perûçîm hébr.

14 Je poursuivis mon chemin vers la porte de la Fontaine et l’étang du Roi, et ne trouvai plus de passage pour la bête que je chevauchais. 15 Je remontai donc de nuit par le ravin, inspectant toujours le rempart, et rentrai par la porte de la Vallée.j Je m’en revins ainsi,

j Voir le plan à la fin du volume. Le ravin est celui du Cédron.

16 sans que les conseillers sachent où j’étais allé ni ce que je faisais. Jusqu’ici je n’avais rien communiqué aux Juifs : ni aux prêtres, ni aux grands, ni aux magistrats, ni aux autres responsables ; 17 je leur dis alors : « Vous voyez la détresse où nous sommes : Jérusalem est en ruines, ses portes sont incendiées. Venez ! reconstruisons le rempart de Jérusalem, et nous ne serons plus insultés ! » 18 Et je leur exposai comment la main bienveillante de mon Dieu avait été sur moi, leur rapportant aussi les paroles que le roi m’avait dites. « Levons-nous ! s’écrièrent-ils, et construisons ! » et ils affermirent leurs mains pour ce bel ouvrage.

19 À ces nouvelles, Sânballat, le Horonite, Tobiyya, le fonctionnaire ammonite, et Géshem, l’Arabe,k se moquèrent de nous et nous regardèrent avec mépris en disant : « Que faites-vous là ? Allez-vous vous révolter contre le roi ? »

k Géshem ou Gashmu (6.6), roi de la fédération arabe de Qédar, dont le territoire s’étendait jusqu’au sud de la Transjordanie et de la Palestine.

20 Mais je leur répliquai en ces termes : « C’est le Dieu du ciel qui nous fera réussir. Nous, ses serviteurs, nous allons nous mettre à construire. Quant à vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni souvenir dans Jérusalem. »

Néhémie 3.33-7.5

Réactions chez les ennemis des Juifs.c

33 Lorsque Sânballat apprit que nous reconstruisions le rempart, il se mit en colère et se montra fort irrité. Il se moqua des Juifs,

c Les difficultés rencontrées par Néhémie à l’extérieur sont les plus soulignées. Après les moqueries et les insultes, 2.19-20 ; 3.33-35, Sânballat et ses alliés menacent de passer à l’action directe, 4. Puis on essaie un chantage, 6.

34 et s’écria devant ses frères et devant l’aristocratie de Samarie : « Qu’entreprennent là ces misérables Juifs ? ... Vont-ils y renoncer ? ou sacrifier ?d ou en finir en un jour ? Feront-ils revivre ces pierres, tirées de monceaux de décombres et même calcinées ? »

d Ces derniers mots sont incertains.

35 Tobiyya l’Ammonite se tenait à ses côtés ; il dit : « Pour ce qu’ils construisent, si un chacal y montait, il démolirait leur muraille de pierres ! » 36 Écoute, ô notre Dieu, comme nous voilà méprisés ! Fais retomber leurs insultes sur leur tête. Livre-les au mépris en un pays de captivité ! 37 pardonne point leur iniquité et que leur péché ne soit pas effacé devant toi : car ils ont offensé les bâtisseurs !

38 Or nous rebâtissions le rempart qui fut réparé tout entier jusqu’à mi-hauteur. Le peuple avait le cœur à l’ouvrage.

4 Lorsque Sânballat, Tobiyya, les Arabes, les Ammonites et les Ashdodites apprirent que les réparations du rempart de Jérusalem avançaient — que les brèches commençaient à être comblées —, ils se mirent fort en colère ;

2 ils se jurèrent tous mutuellement de venir attaquer Jérusalem et de me confondre.

3 Nous invoquâmes alors notre Dieu et, pour protéger la ville,e nous établîmes contre eux une garde de jour et de nuit.

e « pour protéger la ville », litt. « pour elle » `aleâh conj. ; « contre eux » `alêhem hébr.

4 Juda disait néanmoins : « Les forces des porteurs fléchissent, il y a trop de décombres : nous n’arriverons jamais à relever le rempart ! » 5 Et nos ennemis déclaraient : « Avant qu’ils ne sachent et ne voient rien, nous surgirons au milieu d’eux : alors nous les massacrerons et mettrons fin à l’entreprise ! » 6 Or il arrivait des Juifs qui habitaient près d’eux et qui dix fois nous avertirent : « Ils montent contre nous de toutes les localités qu’ils habitent ! »f

f « Ils montent » grec ; omis par hébr. — « ils habitent » ieshebû conj. ; « vous reviendrez » tashûbû hébr.

7 On se postag donc en contrebas, dans l’espace derrière le rempart, aux endroits découverts ; je disposai le peuple par familles, avec ses épées, ses lances et ses arcs.

g « On se posta » mss grecs ; « Je postai » hébr.

8 Voyant leur peur,h je me levai et fis aux grands, aux magistrats et au reste du peuple cette déclaration : « craignez pas ces gens ! Pensez au Seigneur, grand et redoutable, et combattez pour vos frères, vos fils, vos filles, vos femmes et vos maisons ! »

h « leur peur » est ajouté d’après la suite du v.

9 Quand nos ennemis apprirent que nous étions renseignés et que Dieu avait déjoué leur plan, ils se retirèrenti et nous retournâmes tous au rempart, chacun à son travail.

i « ils se retirèrent » est ajouté.

10 Mais, à partir de ce jour, la moitié seulement de mes hommes participaient au travail, les autres, munis de lances, de boucliers, d’arcs et de cuirasses, se tenaientj derrière toute la maison de Juda

j Devant « se tenaient » l’hébr. ajoute « les chefs ».

11 qui bâtissait le rempart. Les porteurs aussi étaient armés :k d’une main chacun assurait son travail, l’autre main serrant un javelot.

k « étaient armés » grec ; « chargeaient » hébr.

12 Chacun des bâtisseurs, tandis qu’il travaillait, portait son épée attachée aux reins. Un sonneur de cor se tenait à mon côté. 13 Je dis aux grands, aux magistrats et au reste du peuple : « Le chantier est important et étendu et nous sommes dispersés sur le rempart, loin les uns des autres : 14 rassemblez-vous autour de nous à l’endroit d’où vous entendrez le son du cor, et notre Dieu combattra pour nous. » 15 Ainsi menions-nous le travaill depuis le lever de l’aurore jusqu’à l’apparition des étoiles.

l L’hébr. ajoute « et la moitié d’eux tenaient des lances », cf. v. 10.

16 En ce temps-là, je dis encore au peuple : « Chacun, avec son serviteur, devra passer la nuit à Jérusalem : de la sorte, nous utiliserons la nuit pour la surveillance et le jour pour le travail. » 17 Mais ni moi, ni mes frères, ni mes gens, ni les hommes de garde qui me suivaient ne quittions nos vêtements ; chacun gardait son javelot à sa droite.m

m « à sa droite » bîminô conj. ; « de l’eau » hammayim hébr.

Difficultés sociales sous Néhémie. Apologie de son administration.

5 Une grande plainte s’éleva parmi les gens du peuple et leurs femmes contre leurs frères juifs. 2 Les uns disaient : « Nous devons donner en gagen nos fils et nos filles pour recevoir du blé, manger et vivre. »

n « Nous devons donner en gage » `orebîm conj. ; « Nous sommes nombreux » rabbîm hébr.

3 D’autres disaient : « Nous devons engager nos champs, nos vignes et nos maisons pour recevoir du blé pendant la famine. » 4 D’autres encore disaient : « Pour acquitter l’impôt du roi, nous avons dû emprunter de l’argent sur nos champs et nos vignes ; 5 et alors que nous avons la même chair que nos frères, que nos enfants valent les leurs, nous devons livrer en esclavage nos fils et nos filles ; il en est, parmi nos filles, qui sont asservies ! Nous n’y pouvons rien, puisque nos champs et nos vignes sont déjà à d’autres. »o

o Cette crise ne peut résulter uniquement du travail au rempart. Le mal était endémique en Israël, cf. 2 R 4.1 ; Am 2.6 ; 8, :6 ; Isa 50.1.

6 Je me mis fort en colère quand j’entendis leur plainte et ces paroles. 7 Ayant délibéré en moi-même, je tançai les grands et les magistrats en ces termes : « Quel fardeaup chacun de vous impose à son frère ! » Et convoquant contre eux une grande assemblée,

p « fardeau » massa’ conj. ; « dette » mashsha’ hébr.

8 je leur dis : « Nous avons, dans la mesure de nos moyens, racheté nos frères juifs qui s’étaient vendus aux nations. Et c’est vous maintenant qui vendez vos frères pour que nous les rachetions ! »q Ils gardèrent le silence et ne trouvèrent rien à répliquer.

q « pour que nous les rachetions » Vulg. ; « pour qu’ils nous soient vendus » hébr.

9 Je poursuivis : « Ce que vous faites là n’est pas bien. voulez-vous pas marcher dans la crainte de notre Dieu, pour éviter les insultes des nations, nos ennemies ? 10 Moi aussi, mes frères et mes gens, nous leur avons prêté de l’argent et du blé. Eh bien ! faisons abandon de cette dette. 11 Restituez-leur sans délai leurs champs, leurs vignes, leurs oliviers et leurs maisons, et remettez-leur la detter de l’argent, du blé, du vin et de l’huile que vous leur avez prêtés. »s

r « la dette » mashsha’t conj. ; « le centième » me’at hébr.

s Ici Néhémie, comme Jr 34.8-22, s’inspire de l’esprit de Dt 15, sans que la remise des dettes soit liée à l’année sabbatique, Lv 25.1.

12 Ils répondirent : « Nous restituerons ; nous n’exigerons plus rien d’eux ; nous agirons comme tu l’as dit. » J’appelai alors les prêtres et leurs fis jurer d’agir suivant cette promesse.

13 Puis je secouai le pli de mon vêtement en disant : « Que Dieu secoue de la sorte, hors de sa maison et de son bien, tout homme qui ne tiendra pas cette parole : qu’il soit ainsi secoué et vidé ! » Et toute l’assemblée répondit : « Amen ! » et loua Yahvé. Et le peuple agit suivant cet engagement.

14 Bien plus,t depuis le jour où le roiu m’institua gouverneur au pays de Juda, de la vingtième à la trente-deuxième année du roi Artaxerxès, pendant douze ans, moi et mes frères n’avons jamais mangé la provende du gouverneur.v

t Ce passage se rattache au v. 10 et développe les preuves du désintéressement de Néhémie.

u « le roi » Vulg. ; « il » hébr.

v L’impôt pour l’entretien du gouverneur, vv. 15 et 18.

15 Or les anciens gouverneurs, qui m’ont précédé,w pressuraient le peuple : ils lui prenaient chaque jour,x pour la provende, quarante sicles d’argent ; leurs serviteurs aussi opprimaient le peuple. Moi au contraire je n’ai jamais agi de la sorte, par crainte de Dieu.

w Les gouverneurs de Samarie, chef-lieu de la province dont dépendait le district de Juda, plutôt que les gouverneurs juifs.

x « chaque jour » Vulg. ; « et le vin ensuite » hébr.

16 Je me suis également appliqué au travail de ce rempart, bien que je ne fusse propriétaire d’aucun champ ! Tous mes gens étaient là, réunis à la tâche.

17 À ma table mangeaient les grands et les magistrats,y au nombre de cent cinquante, sans compter ceux qui nous venaient des nations environnantes.

y « les magistrats » syr. ; « les Juifs » hébr.

18 Quotidiennement on apprêtait à mes frais un bœuf, six moutons de choix et des volailles ; tous les dix jours, on apportait quantité d’outres de vin.z Malgré cela, je n’ai jamais réclamé la provende du gouverneur, car sur ce peuple pesait un lourd service.

z « on apportait » ajouté par conj. — « outres de vin » 2 mss ; « avec toutes sortes de vin » hébr.

19 Souviens-toi, mon Dieu, en ma faveur, de tout ce que j’ai fait pour ce peuple !

Intrigues des ennemis de Néhémie. Achèvement du rempart.a

6 Quand Sânballat, Tobiyya, Géshem l’Arabe et nos autres ennemis eurent appris que j’avais reconstruit le rempart et qu’il n’y restait plus une brèche — à cette date toutefois je n’avais pas encore fixé les battants aux portes —,

a Le chap. 6 continue le chap. 4.

2 Sânballat et Géshem m’expédièrent ce message : « Viens, rencontrons-nous à Ha-Kephirim, dans la vallée d’Ono. » Mais ils méditaient de me faire du mal. 3 Je leur envoyai donc des messagers avec cette réponse : « Je suis occupé à un grand travail et ne puis descendre : pourquoi le travail s’arrêterait-il, quand je le quitterais pour descendre vers vous ? » 4 Quatre fois ils m’adressèrent la même invitation et je leur retournai la même réponse. 5 Alors, une cinquième fois, Sânballat m’envoya son serviteur, porteur d’une lettre ouverte 6 où il était écrit : « On entend dire parmi les nations et Gashmub confirme que toi et les Juifs songeriez à un soulèvement ; c’est pourquoi tu construirais le rempart ; et c’est toi qui deviendrais leur roi ;c

b Ou Géshem, v. 1 ; cf. note sur 2.19.

c De fait, certains ont pu mettre de telles espérances en Néhémie. Il y avait le précédent de Zorobabel, Za 6.9-15. — À la fin du v. on omet « selon ces paroles », absent du grec.

7 tu aurais même mis en place des prophètesd pour proclamer à ton profit dans Jérusalem : Il y a un roi en Juda ! Maintenant ces bruits-là vont parvenir aux oreilles du roi : aussi, viens, que nous tenions conseil ensemble. »

d Aggée et Zacharie avaient ainsi appuyé Zorobabel.

8 Mais je lui fis répondre : « Rien n’est arrivé de semblable à ce que tu affirmes et ce n’est qu’une invention de ton cœur ! » 9 Car ils voulaient tous nous effrayer, se disant : « Leurs mains se lasseront de l’entreprise et elle ne sera jamais exécutée. » Or, au contraire je fortifiaise mes mains !

e « je fortifiais » versions ; « fortifie » hébr.

10 Un jour j’étais allé chez Shemaya, fils de Delaya, fils de Méhétabéel, qui se trouvait empêché.f Il prononça :

« Rendons-nous au Temple de Dieu,
à l’intérieur du sanctuaire :
fermons bien les portes du sanctuaire,
car on va venir pour te tuer,
oui, cette nuit, on viendra te tuer ! »

f Ou « détenu », ou « confiné », ou « saisi » par l’extase ? Peut-être simplement le prophète, empêché de venir, aura appelé le gouverneur pour lui communiquer un oracle.

11 Mais je répondis : « Un homme comme moi, prendre la fuite ? Et quel est l’homme de mon état qui pénétrerait dans le sanctuaire pour sauver sa vie ?g Non, je n’irai pas ! »

g Tout l’épisode est obscur et probablement remanié par le rédacteur. Shemaya semble conseiller à Néhémie de recourir au droit d’asile attaché à l’autel du parvis, 1 R 1.50s ; 2.28s ; puis étendu à tout le Temple, Ps 27.5 (?) ; 1 M 10.43. Mais, en spécifiant « l’intérieur du sanctuaire », où un laïc ne pouvait pas pénétrer, il entraîne Néhémie dans une faute grave, vv. 11 et 13, cf. Nb 18.7.

12 Je reconnus que ce n’était pas Dieu qui l’avait envoyé, mais il avait prononcé sur moi cet oracle parce que Tobiyyah l’avait acheté,

h L’hébr. ajoute « et Sânballat ». De même au v. 14.

13 i pour que, pris de frayeur, j’agisse de la sorte et en vienne à pécher ; cela leur servirait à me faire une mauvaise réputation et ils pourraient m’outrager !

i Au début on omet « pour que celui-ci soit acheté », glose.

14 Souviens-toi, mon Dieu, de Tobiyya, pour ce qu’il a commis ; et aussi de Noadya, la prophétesse, et des autres prophètes qui voulurent m’effrayer.

15 Le rempart fut achevé le vingt-cinq Élul,j en cinquante-deux jours.

j Début octobre 445.

16 Quand tous nos ennemis l’apprirent et que toutes les nations autour de nous l’eurent vu, ce fut une grande merveille à leurs yeuxk et ils reconnurent que ce travail avait été accompli grâce à notre Dieu.

k « eurent vu » plusieurs mss ; « craignirent » hébr. — « ce fut une merveille » wayyippale’ conj. ; « ils tombèrent » wayyippelû hébr.

17 À cette même époque, les grands de Juda multipliaient leurs lettres à l’adresse de Tobiyya et celles de Tobiyya leur parvenaient ; 18 car il avait en Juda beaucoup d’alliés, étant le gendre de Shekanya, fils d’Ara, et son fils Yohanân ayant pris pour femme la fille de Meshullam, fils de Bérékya. 19 Ils vantaient même, en ma présence, ses bonnes actions et lui rapportaient mes paroles. Et Tobiyya envoyait des lettres pour m’effrayer.

7 Quand le rempart fut reconstruit et que j’eus fixé les battants, les portiers (les chantres et les lévites)l furent installés.

l Cette addition a assimilé les gardiens des portes de la ville aux « portiers » du Temple, auprès desquels sont généralement nommés les lévites et les chantres, cf. vv. 43-45.

2 Je confiai l’administration de Jérusalem à Hanani, mon frère, et à Hananya, commandant de la citadelle, car c’était un homme de confiance et qui craignait Dieu plus que beaucoup d’autres ; 3 je leur dis : « Les portes de Jérusalem ne seront ouvertes que lorsque le soleil commencera à chauffer ; et il sera encore hautm quand on devra clore et verrouiller les battants ; on établira des piquets de garde pris parmi les habitants de Jérusalem, chacun à son poste, et chacun devant sa maison. »

m « il sera encore haut », Aquila, syr. ; « ils seront à leur poste » hébr.

Le repeuplement de Jérusalem.n

4 La ville était spacieuse et grande, mais ne comptait qu’une faible population et il n’y avait pas de familles constituées.o

n Le repeuplement de Jérusalem par Néhémie, 7.4-72a ; 11.1-2, 20, 25a, peut être rapproché d’opérations analogues dans le monde grec, où le « synœcisme » désigne soit la concentration en une agglomération unique de plusieurs agglomérations dispersées, soit la concentration en une cité des cadres administratifs et cultuels d’une région.

o Littéralement « et les maisons n’étaient pas rebâties », la « maison » désignant ici la famille, cf. Dt 25.9.

5 Aussi mon Dieu m’inspira-t-il de rassembler les grands, les magistrats et le peuple pour en faire le recensement généalogique. Je mis la main sur le registre généalogique de ceux qui étaient revenus au début, et j’y trouvai consigné :

Néhémie 12.27-13.31

Dédicace du rempart de Jérusalem.r

27 Lors de la dédicace du rempart de Jérusalem, on alla chercher les lévites partout où ils résidaient pour les amener à Jérusalem : il s’agissait de célébrer la dédicace dans la liesse avec chants d’action de grâces et musique de cymbales, de luths et de cithares.

r La cérémonie se situe historiquement après 6.16 ; mais le Chroniste en a fait un pendant d’Esd 6.13-18 (Dédicace du Temple) deux dédicaces achèvent ainsi deux périodes d’histoire, l’une dominée par Zorobabel et l’autre, aux yeux du Chroniste, par Esdras et Néhémie. — On peut reconstituer ainsi la cérémonie après les purifications d’usage, deux processions suivent la crête du rempart, en partant de la porte de la Vallée, l’une vers le sud, l’autre vers le nord (voir la carte). Elles se rejoignent au Temple où a lieu la clôture de la fête. Chaque cortège est composé d’un chœur de prêtres suivi de notables. Le Chroniste a coupé le récit en introduisant aux vv. 33-36 la liste des prêtres du premier chœur et, aux vv. 40-42, celle des prêtres du second chœur. Il a aussi introduit Esdras dans le défilé.

28 Les chantres, fils de Lévi,s se rassemblèrent donc, du district qui entoure Jérusalem, des villages des Netophatites,

s « fils de Lévi » ms grec ; « les fils des prêtres chantres » hébr.

29 de Bet-ha-Gilgal, des champs de Géba et d’Azmavèt : car les chantres s’étaient construit des villages tout autour de Jérusalem. 30 Prêtres et lévites se purifièrent eux-mêmes, puis ils purifièrent le peuple, les portes et le rempart.

31 Je fis alors monter les chefs de Juda sur le rempart et organisai deux grands chœurs. Le premier cheminat par la crête du rempart, vers la droite, en direction de la porte du Fumier ;

t « Le premier chemina » conj. cf. v. 38 ; « et des processions » hébr.

32 derrière lui marchaient Hoshaya et une moitié des chefs de Juda — 33 ainsi qu’Azarya, Esdras, Meshullam, 34 Yehuda, Benjamin, Shemaya et Yirmeya, 35 choisis parmi les prêtres et munis de trompettes ; puis Zekarya, fils de Yonatân, fils de Shemaya, fils de Mattanya, fils de Mika, fils de Zakkur, fils d’Asaph, 36 avec ses frères Shemaya, Azaréel, Milalaï, Gilalaï, Maaï, Netanéel, Yehuda, Hanani, munis des instruments de musique de David, l’homme de Dieu. Et Esdras, le scribe, marchait à leur tête. —

37 À la porte de la Fontaine, ils montèrent droit devant eux, près des escaliers de la Cité de David, par la crête du rempart, et par la montée du Palaisu de David, jusqu’à la porte des Eaux, à l’orient.

u « par la crête du rempart et la montée du Palais » conj. ; « par la montée du rempart au-dessus du Palais » hébr.

38 Quant au second chœur, il chemina vers la gauche : je le suivis, avec la moitié des chefs du peuple,v par la crête du rempart, par-dessus la tour des Fours et jusqu’à la muraille large,

v « vers la gauche » conj., cf. v. 31 ; « vis-à-vis » (?) hébr. — « des chefs » conj. d’après v. 32 ; omis par hébr.

39 puis par-dessus la porte d’Éphraïm,w la porte des Poissons, la tour de Hananéel et la tour des Cent, jusqu’à la porte des Brebis ; on fit halte à la porte de la Garde.

w L’hébr. ajoute « et sur la porte Vieille ».

40 Les deux chœurs prirent ensuite place dans le Temple de Dieu. — J’avais avec moi une moitié des magistrats 41 ainsi que les prêtres Élyaqim, Maaséya, Minyamîn, Mika, Élyoénaï, Zekarya, Hananya, munis de trompettes, 42 plus Maaséya, Shemaya, Éléazar, Uzzi, Yehohanân, Malkiyya, Élam et Ézer. — Les chantres se firent entendre sous la direction de Yizrahya. 43 On offrit ce jour-là d’importants sacrifices et les gens se livrèrent à la joie : c’est que Dieu leur avait accordé grand sujet de joie ; les femmes aussi et les enfants se réjouirent. Et la joie de Jérusalem s’entendit de loin.

Une époque idéale.x

44 En ce temps-là, on préposa aux salles prévues pour les provisions, prélèvements, prémices et dîmes, des hommes qui y rassembleraient, du territoirey des villes, les parts que la Loi alloue aux prêtres et aux lévites. Car Juda mettait sa joie dans les prêtres et les lévites en fonction.

x Ce tableau idéal de la communauté au temps des gouverneurs Zorobabel et Néhémie va faire ressortir comme des anomalies les malfaçons qu’énumérera la fin du mémoire de Néhémie, 13.4s.

y « du territoire » conj. ; « d’après le territoire » hébr.

45 Ce sont eux qui assuraient le service de leur Dieu et le service des purifications — ainsi que les chantres et les portiers —, suivant les prescriptions de David et de Salomon son fils. 46 Car dès les jours de David et d’Asaph, depuis bien longtemps, il existait un chef des chantres et des cantiques de louange et d’action de grâces à Dieu. 47 Donc tout Israël, au temps de Zorobabel et au temps de Néhémie, versait aux chantres et aux portiers les parts qui leur revenaient, d’après leurs besoins quotidiens. On remettait aux lévites les redevances sacrées et les lévites les remettaient aux fils d’Aaron.

13 En ce temps-là, on lut au peuple dans le livre de Moïse et l’on y trouva écrit : « L’Ammonite et le Moabite ne seront pas admis à l’assemblée de Dieu, et cela pour toujours, 2 car ils ne sont pas venus à la rencontre des Israélites avec le pain et l’eau. Ils soudoyèrent contre eux Balaam, pour les maudire,z mais notre Dieu changea la malédiction en bénédiction. »

z « Ils... eux... les » versions ; l’hébr. a le sing. comme Dt 23.5.

3 Dès qu’on eut entendu la Loi, on exclut d’Israël tout élément étranger.a

a Ce rigorisme dépasse ce qu’exigeait la Loi, Dt 23.7-9.

La deuxième mission de Néhémie.

4 Mais auparavant,b le prêtre Élyashibc avait été préposé aux sallesd du Temple de notre Dieu. Lié à Tobiyya,

b Le Chroniste introduit par cette transition la suite du mémoire de Néhémie, cf. 12.44. Néhémie énumère les mesures qu’il a prises à l’occasion des désordres survenus dans la communauté action contre Tobiyya, cf. 2.10, qui avait au Temple un pied-à-terre (4-9) ; versement régulier des redevances aux lévites (10-14) ; revalorisation du sabbat (15-22) ; action contre les mariages mixtes (23-29) ; réglementations cultuelles (30-31). Cf. 10.1.

c Différent du grand prêtre de ce nom, 3.1s, 20s ; 12.10, 22 ; 13.28.

d « aux salles » conj., cf. 12.44 ; « à la salle » hébr.

5 il lui avait aménagé une salle spacieuse, où l’on plaçait précédemment les offrandes, l’encens, les ustensiles, la dîme du blé, du vin et de l’huile, c’est-à-dire les partse des lévites, des chantres et des portiers et ce qu’on prélevait pour les prêtres.

e « les parts » Vulg. ; « ce qui est ordonné » hébr.

6 J’étais, durant tout cela, absent de Jérusalem, car dans la trente-deuxième année d’Artaxerxès, roi de Babylone,f j’étais parti auprès du roi ; mais, au bout d’un certain temps, je demandai au roi un congé

f La première mission de Néhémie avait donc duré de 445 à 433.

7 et revins à Jérusalem. J’appris alors la mauvaise action qu’avait faite Élyashib en faveur de Tobiyya, en lui aménageant une salle dans le parvis du Temple de Dieu. 8 Cela me déplut fort : je jetai donc à la rue, hors de la salle, tout le mobilier de Tobiyya, 9 et j’ordonnai qu’on purifiât les salles ; puis j’y fis réintégrer les ustensiles du Temple de Dieu, les offrandes et l’encens.

10 J’appris également que les parts des lévites ne rentraient plus et que les lévites et les chantres chargés du service s’étaient enfuis chacun vers son champ.

11 Aussi tançai-je les magistrats en ces termes : « Pourquoi le Temple de Dieu est-il à l’abandon ? » Je lesg rassemblai donc et les rétablis dans leur fonction.

g Les lévites.

12 Alors tout Juda apporta aux magasins la dîme du blé, du vin et de l’huile.

13 Je préposaih aux magasins le prêtre Shélémya, le scribe Sadoq, Pedaya, l’un des lévites, et, pour les assister, Hanân, fils de Zakkur, fils de Mattanya, car ils passaient pour intègres ; leur office fut de faire les distributions à leurs frères.

h « Je préposai » ms grec, syr. ; « Je fis trésorier » hébr.

14 Pour cela, souviens-toi de moi, mon Dieu : n’efface pas les actes de piété que j’ai accomplis pour le Temple de mon Dieu et ses observances.

15 En ces jours-là, je vis en Juda des gens qui foulaient au pressoir, le jour du sabbat ; d’autres apportaient des gerbes de blé, les chargeaient sur des ânes, avec du vin, des raisins, des figues et toutes sortes de fardeaux, qu’ils voulaient introduire à Jérusalem le jour du sabbat : je les avertis de ne point vendre de denrées.i

i « je les avertis... » conj. d’après syr. ; « je fis des reproches le jour où ils vendaient ces denrées » hébr.

16 À Jérusalem même, des Tyriens, qui habitaient là, apportaient du poisson et des marchandises de tout genre pour les vendre aux Judéens le jour du sabbat. 17 Aussi tançai-je les grands de Juda, leur déclarant : « Quelle chose exécrable vous faites là, en profanant le jour du sabbat ! 18 N’est-ce pas ainsi qu’ont agi vos pères ? Alors notre Dieu fit venir tout ce malheur sur nous et sur cette ville. Et vous, vous accroissez la Colère contre Israël en profanant le sabbat. » 19 Aussi, dès que l’ombre eut gagné les portes de Jérusalem, juste avant le sabbat,j j’ordonnai la fermeture des battants et je dis qu’on ne les rouvre qu’après le sabbat. Je postai quelques-uns de mes gens aux portes pour qu’aucun fardeau n’entrât le jour du sabbat.

j Le sabbat commence le vendredi soir, au coucher du soleil.

20 Une fois ou deux, des marchands, des trafiquants en tous genres de marchandises passèrent la nuit hors de Jérusalem, 21 mais je les avertis, leur déclarant : « Pourquoi passer la nuit aux abords du mur ? Si vous recommencez, je mettrai la main sur vous ! » Depuis ce moment, ils ne sont plus venus le jour du sabbat. 22 J’ordonnai aux lévites de se purifier et de venir surveiller les portes, pour qu’on observât saintement le jour du sabbat. Pour cela aussi souviens-toi de moi, mon Dieu, et prends-moi en pitié, selon ta grande miséricorde !

23 En ces jours-là encore, je vis des Juifs qui avaient épousé des femmes ashdodites, ammonites ou moabites. 24 Quant à leurs enfants, la moitié parlait l’ashdodienk ou la langue de tel ou tel peuple, mais ne savait plus parler le juif.

k Probablement un parler araméen. L’araméen était la langue reçue, 8.8, mais Néhémie ne voulait pas qu’on oubliât l’hébreu.

25 Je les tançai et les maudis, en frappai plusieurs, leur arrachai les cheveux et les adjurai de par Dieu : « Vous ne devez pas donner vos filles à leurs fils, ni prendre pour femmes aucune de leurs filles, pour vos fils ou pour vous-mêmes !

26 N’est-ce pas en cela qu’a péché Salomon, roi d’Israël ? Parmi tant de nations, aucun roi ne lui fut semblable ; il était aimé de son Dieu ; Dieu l’avait fait roi sur tout Israël. Même lui, les femmes étrangères l’entraînèrent à pécher ! 27 Faudra-t-il entendre dire que vous commettez aussi ce grand crime : trahir notre Dieu en vous mariant avec des femmes étrangères ? »

28 L’un des fils de Yoyada, fils d’Élyashib, le grand prêtre, était le gendre de Sânballat, le Horonite. Je le chassai loin de moi. 29 Souviens-toi de ces gens, mon Dieu, pour l’avilissement causé au sacerdoce et à l’alliance des prêtres et lévites.l

l « des prêtres » 1 ms, syr. ; l’hébr. répète « sacerdoce ».

30 Je les purifiai donc de tout élément étranger. J’établis, pour les prêtres et les lévites, les règlements qui délimitaient à chacun sa tâche. 31 J’en établis également pour les livraisons du bois à dates fixées, et pour les prémices.

Souviens-toi de moi, mon Dieu, pour mon bonheur !